Depuis que le vaccin sur la COVID-19 a été annoncé au grand public, une tonne d’information circule quant à sa sûreté, son efficacité ou encore à son fonctionnement. Malheureusement, beaucoup de cette information s’est avérée fausse ou parfois publiée par les médias de façon erronée.
Dans cet article, nous ferons le point sur les idées reçues et les mythes les plus courants entourant la vaccination de la Covid-19. Vous en apprendrez non seulement sur le processus de vaccination mais encore plus sur le virus en général.
Information en date du : 29 mars 2021.
NON.
La majorité des vaccins actuellement disponibles au Canada requièrent deux (2) doses pour prodiguer une protection totale. C'est le cas du vaccin Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca/Covishield.
La seconde dose aide à prolonger votre protection contre la COVID-19, toutefois nous ne connaissons pas encore la durée totale de la protection. Suivez les directives de votre professionnel de las santé quant à l’intervalle qu’il faut suivre entre chaque dose.
Le vaccin de Jonhson & Jonhson, quant à lui, ne requiert qu'une seule dose.
Vaccins approuvés au Canada :
Il faut noter que la protection prend des jours et non des heures à se développer après avoir reçu le vaccin. Vous êtes considéré comme protégé 2 semaines après avoir reçu votre seconde dose (pour les vaccins nécessitant deux doses) ou 2 semaines après avoir reçu votre dose unique du vaccin Johnson & Johnson.
Par contre, les données d’efficacité actuelles suggèrent une protection efficace 3 semaines après la première dose. La deuxième dose permettant surtout de prolonger votre protection à plus long terme et pouvant être donnée jusqu’à 16 semaines après la première dose selon votre province.
NON.
Le vaccin ne traite pas la COVID-19 ; il aide à prévenir l’infection. C’est pour cette raison que nous ne vaccinons pas les personnes qui présentent des symptômes actifs.
NON.
En aucun cas le vaccin ne transmet la COVID-19.
Les vaccins autorisés au Canada aident votre corps à reconnaître une protéine qui est présente à la surface du SARS-CoV-2, ce qui lui permet de développer les anticorps nécessaires qui pourront combattre le virus si jamais vous êtes exposés à celui-ci. Le vaccin ne contient pas le virus SARS-CoV-2, et donc, ne peut pas vous infecter. .
OUI.
Les personnes ayant déjà contracté la COVID-19 peuvent tirer des effets bénéfiques de la vaccination, puisqu’il est possible d’être réinfecté et que les risques sur la santé associés à la COVID-19 sont sérieux. Les données existantes ne permettent pas de déterminer avec exactitude la durée d’immunité naturelle acquise par une personne ayant contracté la COVID-19. Les faits disponibles laissent penser que l’immunité naturelle acquise contre la COVID-19 est de quelques mois et que le vaccin offre une meilleure protection que l’immunité naturelle.
Si vous avez déjà été déclaré positif à la COVID-19, il est possible qu'on vous recommande de vous faire vacciner 3 mois après avoir été déclaré positif à la COVID-19.
Si vous n'êtes pas certain d'avoir déjà eu la COVID-19, le vaccin est quand même recommandé.
OUI, comme tous les vaccins, des effets secondaires peuvent survenir.
La majorité des réactions sont bénignes et de courte durée. Le vaccin contre la COVID-19 est approuvé par Santé Canada et est sécuritaire. Les effets secondaires les plus courants incluent :
Ces effets secondaires montrent que le vaccin fait son travail en stimulant le système immunitaire. Ils ne devraient pas durer plus de 1 à 2 jours. Si les effets secondaires persistent ou s’aggravent, appelez immédiatement un professionnel de la santé.
Que faire juste après avoir reçu le vaccin :
NON.
En fait, c’est le contraire! La vaccination stimule votre système immunitaire pour l’encourager à produire des anticorps spécifiques et des globules blancs qui vous défendront contre le virus en question.
OUI.
Personnes immunodéprimées
Étant donné les conséquences graves sur la santé associées à la COVID-19, il est conseillé aux personnes ayant un système immunitaire affaibli par une maladie auto-immune de se faire vacciner pour bénéficier de ses effets. Rien ne laisse suspecter que le vaccin puisse poser problème.
Les personnes qui prennent des médicaments immunodépresseurs ont un système immunitaire affaibli, ce qui les rend encore plus à risque de contracter la COVID-19, d’où l’importance de la vaccination chez ce groupe.
Bien que les données entourant cette population sont peu nombreuses, les personnes immunodéprimées devraient discuter avec leur professionnel de la santé pour prendre une décision éclairée et suivre les dernières recommandations émises à ce sujet.
Adolescents
Actuellement, il y a très peu de données sur l'utilisation du vaccin chez les adolescents de 12 à 15 ans.
La vaccination de Pfizer pourrait être envisagée chez les adolescents de 12 à 15 ans qui sont à risque élevé de complications graves de la COVID-19 ou à grand risque d'exposition a virus. Il faut alors évaluer si les avantages l'emportent sur les risques pour l'adolescents et s'assurer que le parent/tuteur comprend qu'il y a un manque de données concernant l'utilisation des vaccins dans cette population.
Les adolescents de 16 ans et plus peuvent recevoir le vaccin Pfizer qui a été démontré efficace et sécuritaire chez cette population.
Femmes enceintes
Le risque de complications de la COVID-19 est plus élevé chez la femme enceinte, particulièrement chez celles qui ont des problèmes de santé. La vaccination peut donc être offerte aux femmes enceintes chez qui les bénéfices dépassent les risques pour la femme et le fœtus, comme par exemple celles qui sont à risque élevé d’exposition au virus (ex: travailleuse de la santé) ou celles à risque de complications graves (ex : diabétique). La femme doit toutefois avoir donné son consentement éclairé, puisqu’il n’y a actuellement pas de données disponibles sur l’utilisation des vaccins dans cette population.
Femmes qui allaitent
La série de vaccins peut être proposée aux femmes qui allaitent chez qui les bénéfices dépassent les risques pour la femme et le nourrisson. La femme doit avoir donné son consentement éclairé, puisqu’il n’y a actuellement pas de données sur l’utilisation des vaccins dans cette population.
Les adolescents de 16 ans et plus peuvent recevoir le vaccin Pfizer qui a été démontré efficace et sécuritaire chez cette population.
Discutez de vos options avec un professionnel de la santé si vous êtes enceintes ou âgé de 12 à 15 ans et suivez les dernières recommandations émises à ce sujet.
Contactez votre pharmacien pour prendre une décision éclairée.
NON.
Il n’existe aucun lien entre une réaction potentielle au vaccin et une allergie alimentaire ou une allergie aux antibiotiques. En fait, la seule contre-indication quant aux vaccins présentement disponibles sur le marché touche une réaction allergique connue à l’une des composantes du vaccin.
Si vous avez des allergies, notamment des allergies graves qui nécessitent d’avoir sur soi un EpiPen, parlez-en à votre pharmacien. Il pourra déterminer si vous êtes à risque et vous donner toute l’information à savoir comment vous faire vacciner de façon sécuritaire.
OUI.
Plusieurs raisons expliquent le développement rapide du vaccin, mais cela ne veut pas dire qu’il a été précipité.
En voici quelques-unes :
NON.
La technologie ARNm utilisée par le vaccin de la COVID-19 a été développée durant les 20 dernières années. Cette technologie a été développée spécifiquement pour mieux répondre à l’apparition d’une possible pandémie (exemple : la COVID-19).
Le vaccin pénètre les cellules, mais ne se rend pas au noyau, là où se trouve l’ADN. La technologie ARNm incite les cellules à produire une protéine spécifique qui se retrouve à la surface du virus COVID-19, ce qui encourage le système à produire des anticorps qui combattront à leur tour le virus en cas d’infection.
Après avoir provoqué la production de la protéine, l’ARNm se dégrade sans affecter l’ADN.
NON.
Ceux qui se font vacciner sont fortement encouragés à continuer de porter le masque et pratiquer la distanciation sociale jusqu’à nouvel ordre. Le vaccin n’empêche pas le virus d’entrer dans le corps, mais plutôt empêche l’apparition de symptômes modérés ou graves. On ignore si les personnes vaccinées peuvent encore être porteuses du virus et le transmettre, même si elles n’éprouvent pas de symptômes. C’est pour cette raison qu’il est important de suivre les directives sanitaires du gouvernement afin de protéger les autres autour de vous.
OUI.
Les études sur l’efficacité des vaccins contre les variants sont en cours. À l’heure actuelle, certains variants sont plus préoccupants que d’autres, notamment celui découvert en Afrique du Sud. Malgré une efficacité qui semble légèrement diminuée face à ce variant, les vaccins sont tout de même efficaces et la vaccination demeure la méthode la plus efficace pour prévenir une infection à la COVID-19. Les études étant toujours en cours, plus d’informations sont à venir.
OUI.
Malgré l’apparition des variants, le virus SRAS-CoV2 non variant est toujours présent et il continue de provoquer des complications graves, dont le décès, chez de nombreuses personnes. De plus, les vaccins demeurent tout de même efficaces contre les variants. La vaccination demeure la méthode la plus efficace pour prévenir une infection à la COVID-19.
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